mercredi 18 mars 2009

Un art, un portrait

Chanter, danser, sculpter, écrire, raconter, peindre et fixer l'instant présent par la photo : sept belles manières de façonner la langue française.

Sept disciplines, sept candidats qualifiés qui représenteront le Liban lors de la grande finale des VIièmes Jeux de la Francophonie à Beyrouth.

Pour leur faire honneur, je louerai leur art en vous les présentant.

Aujourd'hui, place à la sculpture.

Elle écrit, elle est passionnée par la philosophie indienne. Elle sculpte autant les mots que la matière, qu'elle soit bois ou pierre.

Elle est l'éditrice en chef du premier magazine dédiée à la femme diffusé dans le monde arabe, aujourd'hui centenaire au titre évocateur de la beauté féminine.

Elle a reçu le Prix International de la Laïcité en janvier 2009. Un prix qui récompense une action, un combat, un écrit en faveur des valeurs déclinées par la Laïcité : la liberté de conscience, de l’émancipation, l'égalité des droits et l'universalisme des valeurs et qui distingue tous les deux ans un lauréat français et un lauréat international. Ce sont ces valeurs qu'elle avait défendues dans son étude "Introduction aux épîtres de la sagesse (l’ésotérisme druze à la lumière de la doctrine de Çankara)" préparée dans le cadre d'un doctorat de philosophie et publiée en 2006 aux Editions L'Harmattan.

La sculpture aujourd'hui exposée en face du ministère du Tourisme à Beyrouth, est sa première réalisation solennelle.
Elle a fait maintes fois honneur à la francophonie en participant à des manifestations collectives telles que "Le dialogue des cultures" et l'exposition pour la Francophonie au Centre-ville de Beyrouth en 2001, manifestations qui ont précédé le IXème Sommet de la Francophonie qui s'est tenu dans la capitale libanaise en 2oo2.

Cette même année, elle signe avec "Les Tours du silence", sa première exposition individuelle à l'Espace SD à Beyrouth : des volumes géométriques en pierre aux formes rondes et dynamiques rappelant le constructivisme.
Elle a récidivé avec "L'un regarde, l'autre agit" en sculptant cette fois-ci le bois, puisant son inspiration d'un texte sacré de l'hindouisme : "Deux oiseaux associés l'un à l'autre, avec des noms semblables, sont perchés sur le même arbre. Des deux l'un mange les fruits savoureux, l'autre, sans manger, regarde".


Aujourd'hui, plus que jamais les formes aériennes de ses créations, lui donne des ailes.

"Et je m'envole" est le titre de sa dernière exposition d'automne 2008 à la galerie Surface Libre à Beyrouth.

Elle, c'est Nadine Abou Zaki


Photo Sculptures Espace SD

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